Effets non-thermiques

À part les effets thermiques, d’autres effets biologiques peuvent avoir lieu en présence de champs électromagnétiques, qualifiés en tant qu’effets non-thermiques. En général, ces autres effets biologiques sont observés en présence de champs électromagnétiques d’intensité plus faibles que celles déclenchant des effets thermiques .

L'accent est mis sur les effets à long terme des champs électromagnétiques sur les adultes et les enfants. Ceux-ci sont notamment traités par l'étude COSMOS ("Cohort Study of Mobile Phone Use and Health"), menée depuis 2007 par un consortium international de six pays européens afin d'examiner la santé générale de 290.000 participants âgés entre 20 et 30 ans sur une période de 15 ans. L'étude s’étend jusqu'en 2037.

L'étude MOBI-KIDS, quant à elle, a examiné dans 14 pays les effets à long terme de l'utilisation de la téléphonie mobile sur les enfants et les adolescents depuis 2010. Son évaluation est toujours en cours et les résultats seront prochainement publiés.

La recherche est un travail continu. Il ne peut y avoir de preuve d’absence de risque vis-à-vis d’aucune substance, ni d’aucune technologie. Il reste toujours un degré d'incertitude, dans la mesure où il est difficile d’étudier tous les effets, scénarios et combinaisons possibles. La poursuite des recherches se fait toujours dans le but de limiter le degré d’incertitude.

Du moment qu’une multitude d’études scientifiques ne parviennent pas à démontrer un effet néfaste et que la majorité des experts chargés de l'évaluation trouvent un accord, les comités d'experts scientifiques arrivent à la conclusion que l'évaluation est sûre. Il en ressort que l'état actuel des connaissances scientifiques ne permet pas de conclure à un effet nocif.

Les recommandations émises dans le cadre de ce site se basent sur une telle évaluation pour le Luxembourg.

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